Le but d’ysorus c’est d’aider à rembourser le crédit que l’on fait à la planète chaque année.
Le fait de redonner de la valeur à un jean permet de l’inscrire dans une démarche rentable pour notre planète. Vous savez sans doute que les ressources que produit la planète en une année – correspondant à l’énergie que nous recevons du soleil en une année combinée à l’énergie dégagée par le noyau terrestre – sont consommées aux alentours de fin août chaque année. Nous faisons donc un crédit à la planète chaque année.
De manière classique, pour rembourser un crédit, c’est assez simple. Prenons l’exemple d’un appartement : je fais un crédit à la banque, j’utilise le loyer pour payer le crédit (ou bien je m’économise un loyer) et au bout de 20 ans j’ai un appartement qui me permet soit de ne pas payer de loyer soit qui m’en rapporte un, assez simple. Maintenant comment est-ce qu’on rembourse un crédit que l’on fait à la planète ? Je vous propose un raisonnement sans parler d’entropie, même si pour répondre de manière exacte il faudrait passer par là. Mais bon, on n’est pas sur un blog de physique non plus. Le problème de notre civilisation en matière d’environnement c’est que lorsque l’on prélève à la planète de ses ressources, cela coûte en général de l’émission de CO2. Et c’est ce point qu’il faut résoudre.
En soi, faire un crédit est plutôt positif, cela permet de grandir. Ce qu’il y a c’est qu’il faut rembourser et rien n’oblige la civilisation de rembourser son crédit fait à la Terre à part sa propre volonté. On n’a pas encore proposé de solution pour rembourser un crédit que l’on se rend compte qu’il y a un autre enjeu : la volonté de rembourser. Voici donc une proposition de réponse pour chacun des problèmes.
La volonté générale pour rembourser le crédit
Cela fait des décennies que les scientifiques nous alertent sur le réchauffement climatique, depuis le rapport du GIEC notamment. Depuis, nos comportements changent petit à petit mais cela ne concerne qu’une partie de la population et la transition est très lente. Du côté des politiques, on voit bien que les décisions sont également trop lentes. Je pense donc – et ce n’est que mon humble avis – qu’un changement suffisamment rapide ne peut provenir que d’entreprises rentables qui sauront convaincre une majeure partie de la population.
En soi, en tant que consommateurs il est contraignant de se renseigner sur le moindre achat que nous faisons ; et cela reste de la responsabilité de nos dirigeants de n’autoriser que les entreprises atteignant l’équilibre carbone – par leur propre moyen ou par l’intermédiaire d’une taxe destinée à dépolluer – à vendre. Mais ce n’est pas le cas, donc une solution c’est d’utiliser la volonté des consommateurs. En soi, à caractéristiques équivalentes on préfère consommer chez l’entreprise non polluante, on est bien d’accord ? Cela donne donc un avantage concurrentiel exceptionnel aux entreprises écologiques.
Comment rembourser, concrètement
Proposer des solutions viables et durables, à un prix similaire au marché du neuf permet rentabiliser l’emprunt que l’on a fait à la planète. Le raisonnement est simple : on fait un emprunt à la planète en produisant un jean. En redonnant suffisamment de valeur à ce jean, la planète a le temps de se reconstituer plus que ce qu’on lui prend, le temps que l’on ait besoin de refabriquer un nouveau jean. Une paire de jeans durable et réutilisée permet donc de rembourser le crédit que l’on fait à la planète : plusieurs personnes peuvent s’habiller pour le même emprunt fait à la planète qui se reconstitue, c’est rentable. Et économiquement parlant, cela ne nous oblige pas à faire tomber notre modèle économique – entre nous, j’ai des doutes sur notre capacité à repenser un modèle économique dans les prochaines années. Parce qu’avant qu’un jean soit disponible en friperie, il y a plusieurs entreprises qui travaillent pour le collecter, le nettoyer, l’envoyer, etc.
Je ne me risquerai évidemment pas à un calcul de rentabilité à ce niveau-là. Mais une clef de la solution est là c’est évident. Bien sûr une autre clef réside dans la production plus écologique de nos jeans. C’est pourquoi je vous proposerai bientôt une sélection de marques, qui font l’emprunt le plus léger possible pour produire leurs jeans.
Un grand merci de m’avoir lu ! Je suis bien conscient que mon raisonnement est critiquable, et le débat nous fait grandir à tous, donc n’hésitez pas à donner votre avis !
A bientôt,
Lucas
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